Ce billet fait echo au précédent. J’y parlais du projet personnel de planter notre abondance avec des arbres issus de ma production de pépinière.
Bien-sûr, tout ne s’est pas passé comme prévu !
Pruniers, cerisiers, pommiers, poiriers, nashis, plaqueminiers, pêchers, (un) abricotier, (un) cormier pour les arbres fruitiers. 132 en tout plantés cet hiver. 818 mètres linéaires de haie fruitière…
Itinéraire technique ?
J’avais prévu un itinéraire technique tout bien: sous-soleuse, rotavator, afin de planter dans un sol que j’estimais préparé. Les trombes d’eau que vous connaissez ne m’ont pas permis de le dérouler, alors je l’ai fait “à la Yan”.
Louchets, bêches et fourches, des trous carrés dans l’herbe tondue par les moutons l’année précédente. J’ai conservé un motif keyline. J’ai classé mes arbres selon leur espèce et en mettant les récoltes précoces en bas de pente. Le tout est exposé au sud. 10 arbres après 10, 2 heures par ci et par là, quand notre emploi du temps nous l’a permis. Peu d’aide, pas de fête, juste de la pluie et de la gadoue… Je suis contente que ces arbres soient plantés et ce n’était pourtant pas l’expérience la plus joyeuse de plantation que j’imaginais…
Les arbres sont globalement espacés de 8m quand ils sont greffés sur des porte-greffes vigoureux. Les lignes sont espacées pour l’instant de 20m, dans l’idée de faire des paddocks à pâturer.
Entre chaque fruitier producteur, j’ai commencé à planter des arbres “ornementaux”. Vous pouvez entendre pour une part à usage “fourragers”. Des arbres à trogner régulièrement, qui réagissent donc bien à la taille et qui ne rejettent pas. Dans les plans, il y avait du semis en place. Dans les faits, il y aura des plants issus de semis en godet de cette année. L’un n’empêche pas l’autre, le semis en place est toujours d’actualité, mais pas cette année.
Cartographie
J’ai un devoir avec l’audit bio et phytosanitaire de faire des plans de mes plantations. Je vous partage les outils que j’ai utilisé si ça peut vous servir.
- Opentracks me permet sur mon téléphone de géolocaliser chaque arbre.
- gpsvisualizer m’a permis de tranformer les fichiers kml en gpx
- Umap m’a permis de créer une carte temporaire rapide (faisable aussi avec google earth ou qgis)
- La liste des variétés a aussi été importée dans Google Earth pour avoir la liste des points et donc des variétés (rentrées précédemment avec opentracks)
Conclusion
Les arbres ont été “fouinés” très généreusement et j’essaye de na pas me faire trop dépasser par l’herbe à un mètre autour de chaque. Ébourgeonnage et suivi des pertes autant que je peux.
Je vais pouvoir observer les variétés qui se plaisent bien chez moi et patienter un peu pour en récolter les fruits.
HTH.