Au mois d’avril je m’émerveille devant les greffes qui ont pris. Les premières feuilles sortent. Il faudra cependant attendre encore un peu. En effet, le greffon a des réserves et le fait que le bourgeon gonfle, ne suffit pas à savoir que la greffe a fusionné. Je n’étais pas très paisible du fait de ma maigre expérience et des conditions que je ne trouvais pas super (vent léger mais continu fin mars notamment).
Le suivi des greffes démarre. J’ébourgeonne quand j’ai un petit moment. C’est l’action de retirer les démarrages de pousses en dessous de la greffe, pour laisser l’énergie de la plante faire grandir la pousse que nous choisirons plus tard pour avoir un “scion”.
C’est le moment où je me réveille pour faire mes semis d’arbres de printemps. J’ai des semences plein le frigo, essences fourragères, arbres qui supportent bien la taille, arbustes que j’ai envie de tester de haies ou de jardin forêt. Je n’ai à ce moment pas de plaques de semis forestières. Le fournisseur que je visais ne peut m’en fournir avant fin mai. Je décide de mettre en terre la majorité sur un lit de terreau. Je teste différents paillages, arrose tous les jours et croise les doigts.
Je commence à semer mes bandes de jungle potagères pour le fun. Entre les rangées d’arbres, je voulais produire de la bioùasse “annuelle” haute. Je me suis inspirée des travaux d’Annaëlle de la pépinière Joala avec ses essais concluants de potager syntropique. Pour ce premier test, j’ai récupéré des semences de tournesols géants que j’ai semé en ligne espacés de 40 à 50cm. De chaque côté, une autre ligne en quinconce accueille des poquets de maïs.
C’est aussi le mois où je me suis demandé comment l’espace et les plantations allaient réagir avec cette quantité énorme de limace gluantes oranges… J’ai fait quelques récoltes et en ai ramassé vite fait plusieurs kilos…