Nous le savons tous, la taille ne compte pas… sauf peut être ici !
De jeunes arbres
Je ne crois pas m’être beaucoup posé la question sur le type de production que je voulais faire. J’ai assez rapidement compris que l’arbre avait besoin d’un système racinaire de qualité pour croître (SCOOP!). Le système racinaire étant proportionnel à la partie aérienne, j’ai préféré proposer des arbres jeunes. Ça a été très vite corroboré par les formations que j’ai suivies.
Sans plastique et sans tourbe
Ma volonté des préférer les racines nues et ainsi respecter le cycle de l’arbre est toujours bien présent. J’aimerais aussi appréhender l’option pots et jeunes arbres de semis si j’arrive à résoudre l’équation (sans plastique + sans tourbe).
Par la force des choses en 2023
J’ai cette année une pousse très hétérogène selon les espèces et les espaces. Je le mets sur le compte, en partie, du temps que je n’ai pas passé à désherber. Je le mets sur le compte, pour l’autre partie, à l’état et la (non) fertilité de mon sol. J’ai la croyance que les arbres, une fois dans leur espace définitif, sauront trouver les ressources nécessaire pour reprendre une belle croissance une fois installés. Je crois beaucoup dans la qualité de la plantation et le suivi sur les 3 premières années. Les prix seront définis en fonction de la pousse et j’espère avoir de leurs nouvelles dans les prochaines années !
Endurcissement ?
J’avais un peu honte lors d’une visite cet été de l’état de certaines de mes planches envahies par le liseron. Je n’étais pas passée depuis plusieurs semaines et c’était… bien visible…
Une amie des arbres m’a dit que d’une certaine manière, je les endurcissais à un enherbement et qu’ils garderaient en mémoire ce passage avec cette difficulté.
(Le lendemain, je suis passée dans mes rangs (couper les mini lianes), parce que c’était vraiment trop ;))
Ça m’a rappelé un des multiples temps en formation avec Hervé Coves qui encourageait même à faire subir aux jeunes arbres un petit stress hydrique dans leur début de vie pour les renforcer. Il parlait aussi de l’importance de privilégier la taille au collet et pas en hauteur.
Ça me donne d’autant plus envie de démarrer des semis en godet forestier et de les faire partir rapidement pour que leurs racines soient préservées et les pivots non cassés au déterrage.
Ça vient aussi en lien avec un ami bûcheron qui me faisait part de la tendance à planter de plus en plus en mottes et petits.
Je n’ai pas de recul quand à la reprise réelle ni les connaissances agronomiques en lien, mais voici ce que je pouvais en dire.